By Lucas Morgan
12 Jul 2025
À l'aube de la finale de la Coupe du Monde des Clubs, Luis Enrique, le chef d'orchestre du Paris Saint-Germain, a foulé le terrain médiatique avec une sagesse qui ferait pâlir d'envie les plus grands sages du football. Alors que certains imaginent déjà une promenade de santé pour les Parisiens face à Chelsea, le maestro espagnol a souligné que « penser cela, c’est comme croire qu’un match de foot se joue sur papier ».
Luis Enrique a brandi avec ferveur le drapeau du respect : « J’ai scruté Chelsea comme un étudiant devant un examen final. Ils viennent de décrocher la Conference League, et je ne peux m’empêcher d’admirer le travail d’Enzo Maresca, le magicien de la touche londonienne. » L’Italien, fraîchement débarqué sur le banc des Blues après avoir fait danser Leicester City au rythme du Championship, est loué pour sa philosophie offensive et son pressing à la sauce italienne.
Pour l’entraîneur parisien : « J'ai un faible pour Enzo Maresca ; il aime construire à partir de derrière, étouffer l'adversaire, attaquer... C’est une équipe très complète. Ce ne sera pas une partie de plaisir. Nous entrerons sur le terrain avec 100 % de notre énergie. Il faut avoir conscience de la montagne qui nous attend. Leur style de jeu est séduisant. Oui, il y a des individualités, mais quand vient le moment de défendre, ils mettent les bouchées doubles… Physiquement, ils sont redoutables ».
Pour Luis Enrique, les deux équipes sont comme deux étoiles filantes qui croisent leurs chemins : « Nous partageons une vision moderne du jeu, et c’est ce qui rend ce duel si palpitant. Nous sommes prêts ; eux aussi. » Les chiffres achèvent d’illustrer cette analyse : le PSG affiche un taux de possession supérieur à 60 % toutes compétitions confondues tandis que Chelsea se distingue par son pressing collectif, dérobant le ballon comme un ninja dans la nuit.
Depuis son arrivée dans la capitale française l’été dernier, Luis Enrique joue la carte du collectif avec une détermination sans faille :
« Une équipe faite de onze étoiles – ou plutôt douze, treize… c’est notre atout aujourd’hui… La vraie star est l’équipe – une formation dans laquelle les supporters peuvent se retrouver. »
Cette philosophie frappe un grand coup par rapport aux années précédentes, où le PSG s’en remettait à ses diamants (Messi ou Neymar). Le résultat est là : sous sa houlette, le PSG a déjà réalisé un triplé historique en Ligue 1, Coupe et Ligue des champions, écrasant l’Inter Milan en finale européenne (5-0) après avoir assommé successivement l’Atlético Madrid (4-0), le Bayern Munich (2-0) et le Real Madrid (4-0) lors des phases finales du tournoi mondial.
En dépit du statut de favoris que leur confèrent les bookmakers,
Chelsea arrive sans complexes, après avoir terminé quatrième en Premier League et soulevé avec panache sa première Conference League.
Sous Maresca,
les Blues ont redressé la tête, retrouvant la confiance grâce à une solide défense emmenée par le duo Chalobah-Colwill et à l'émergence d’un talent offensif comme Cole Palmer.
L’enjeu est colossal : devenir la première équipe anglaise couronnée championne du monde depuis l’introduction de ce nouveau format élargi.
"Ils ont remporté la Conference League ; nous avons dominé la Ligue des champions."
La rencontre s’annonce comme un duel tactique à couper le souffle entre deux équipes ambitieuses, emmenées par leurs entraîneurs visionnaires.
Rendez-vous dimanche soir pour découvrir qui soulèvera ce précieux trophée, ode à la passion du football !
Écrit par
Je suis Lucas Morgan, journaliste sportif depuis plus de 10 ans et passionné de football, en particulier de la Premier League. Supporter inconditionnel de Chelsea FC, j’aime partager avec vous mes analyses, des interviews exclusives et les dernières actualités du club. Mon objectif est de vous offrir un contenu de qualité pour vous plonger au cœur de l’univers des Blues.
