Enzo Maresca exprime sa honte face à l'évolution du football moderne

Picture this - Enzo Maresca, entraineur du Manchester City Under-23, s’exprimant sur les ondes d’une station de radio espagnole, Cadena Ser, avec un ton amère et amer : "Je ressens de la honte pour cette situation", parlant de l'une des révélations de Chelsea cette saison, le jeune joueur espagnol, Marcos Alonso.

Parlons de pictural. Alonso est, à bien des égards, une peinture vivante du football moderne - un joueur qui entre avec précaution mais apporte une tempête une fois sur la pelouse. J'en entends déjà dire, "Oh, encore une autre hypérbole footballistique", mais laissez-moi vous présenter les chiffres. Alonso a fait 27 apparitions cette saison en Premier League, un nombre impressionnant pour un joueur de son âge.

Mais ici, il ne s'agit pas tant des chiffres d'Alonso que des sentiments de Maresca qui, bien qu'ayant fait ses preuves comme entraineur dans l'équipe junior de Manchester City, reste de toute évidence, un homme qui porte en lui un certain sens d'honneur et d'éthique du football. Sa déclaration qu'il ressent de la honte pour ce qu'incarne à ses yeux l'évolution de l'industrie footballistique est révélatrice.

les sentiments de Maresca

"Ce n'est pas une question d’argent. C’est une question de football, de passion. Ça me fait mal de voir cette transformation", s'exclame-t-il. Nous n'avons peut-être pas tous saisi les nuances du football moderne, mais Maresca voit clairement quelque chose qui échappe au reste d'entre nous et, par sa franchise brutale, nous donne une perspective lucide.

On peut deviner l'agacement de Maresca. Dans un sport qui devient de plus en plus une industrie, les vérités traditionnelles sont mises à l'épreuve. Le football, dans sa forme la plus pure, est peut-être en train de mourir lentement. Et c'est précisément ce que craint Maresca, l'entraîneur qui a supervisé le développement de talents prometteurs pour le club de la Premier League, Manchester City.

De toute évidence, Maresca s'offusque de l'influence corrosive du commerce sur l'intégrité et l'honneur du football - une tendance qui, de son point de vue, est incarnée par des situations comme celle d'Alonso avec Chelsea. Une sacrée ironie, n'est-ce pas ? Un jeune joueur prospère à Chelsea, et un homme à Manchester City y voit une honte. Le football, mes amis, est un monde à l'envers, et Enzo Maresca nous l'a une nouvelle fois brillamment rappelé.